Se déplacer à vélo : pour quoi faire ?

Des nouvelles de la rencontre des adhérents du 5 novembre

Quelles valeurs, quel projet implicite, soudent les bénévoles du CC37 ?  Le Collectif Cycliste, sis 16 impasse Robert Nadaud à Tours dans un grand et beau local, approche le millier d’adhérents. C’est bien. Mais à quoi adhèrent-ils au juste ? Et qu’est-ce qui fait pédaler, plus précisément, la cinquantaine de bénévoles actifs de l’association ? Salle de la Médaille, à Saint-Pierre des Corps, ce samedi matin 5 novembre, les questions se sont posées.

Partenaire respecté et recherché des pouvoirs publics et des partenaires privés dès qu’il est question de déplacement à vélo et des aménagements afférents, le CC37 pourrait bien être victime de son succès. Ses 917 adhérents au compteur lui font courir le risque d’une crise de croissance. Signe incontestable de sa légitimité dans la vie de l’agglomération, cet engouement du public le met en demeure de se structurer davantage.

Dans le cadre d’une rencontre, les adhérents (un peu plus de 5% du total) se sont réunis ce samedi matin, dans la salle de la Médaille.

Douce odeur de café chaud et petits biscuits ont lancé  les cogitations. Quatre groupes d’une douzaine de personnes réparties en cercle dans la salle, se sont efforcées ensuite de prendre un peu de hauteur par rapport à leur pratique pour dégager les valeurs implicites de leur action commune : convivialité, écologie, entraide, partage, ténacité, autonomie, respect, altruisme… Les concepts défilent, mettent en évidence les motivations profondes, rassemblent ou divisent… Un plus petit dénominateur commun émerge basé sur l’entraide, le partage et le respect : des autres, de soi et de l’environnement.

Pour quoi faire ?

Socle des actions mises en place par l’association, ces valeurs mettent les bénévoles au service, mais au service de quoi ? Quelles finalités pour ce Collectif qui prend de l’ampleur ? Travailler à une ville plus harmonieuse, apaisée par la pratique du vélo ; pratique rendue accessible à tous (vente de vélo à bas prix, vélo-école, atelier d’auto-réparation…) ; engagement tous azimuts publics ou privés pour influencer les décideurs locaux dans les aménagements urbains… Tout cela dessine les contours d’un programme littéralement politique.

La mobilité douce défend en effet  indéniablement une certaine idée de la ville, œuvre forcément  à celle de demain. Reste au Collectif, pour opérer ce changement de modèle urbain, à tisser des liens plus étroits avec les autres modes de déplacement : tram ou train. Reste aussi, en ce sens, à mieux balayer devant sa porte, pour la plus grande joie des piétons et des automobilistes de bonne volonté: le respect du code de la route concerne aussi les cyclistes !

Sylvie

img_20161105_094843