Municipales 2020 : « Bouger autrement dans mon territoire », idées et solutions de l’ADEME

Couverture de la fiche n° 12 du recueil « Demain MON TERRITOIRE » de l'ADEME, fiches qui valorisent des solutions mises en place dans des communes et intercommunalités de différentes tailles, réparties sur l'ensemble du territoire national. @ADEME, novembre 2019.
Couverture de la fiche n° 12 du recueil « Demain MON TERRITOIRE » de l’ADEME, fiches qui valorisent des solutions mises en place dans des communes et intercommunalités de différentes tailles, réparties sur l’ensemble du territoire national. @ADEME, novembre 2019.

Pourquoi se déplacer différemment est important ?

Embouteillages, bruit, pollution… Repenser les déplacements en zone urbaine est une urgence. C’est un challenge puisqu’il faut changer les habitudes collectives et individuelles.

Les alternatives au « tout-voiture » contribuent à revaloriser l’image d’une collectivité, elles permettent de réaliser des économies et d’améliorer le cadre de vie des habitants. Elles doivent être attractives et performantes, sûres et accessibles à tous, adaptées à chacun – jeunes ou seniors, publics modestes ou aisés.

Comment faire ?

  • On stimule la mobilité active, vélo ou marche, avec des cheminements piétonniers aménagés (bancs, éclairage…), et des itinéraires favorables aux vélos. On complète par d’autres actions, comme des stationnements vélos sécurisés, l’installation de bornes de gonflage, l’animation d’ateliers réparation ou encore la sensibilisation des jeunes.
  • Pour des déplacements plus vertueux en voiture, place au collaboratif. Le covoiturage dans le territoire et sa périphérie est encouragé en mettant à disposition des habitants une plateforme locale de mise en relation et en créant des aires de covoiturage pratiques et bien signalées. On favorise l’autopartage, avec la possibilité de louer des voitures partagées en libre-service, ainsi que des places de stationnement dédiées et/ou gratuites.
  • On investit dans des transports publics plus propres, avec l’achat de véhicules à faibles émissions (électriques, hybrides ou roulant au gaz naturel). Des navettes à faibles émissions circulent en centre-ville. On développe les « bus à haut niveau de service », qui roulent sur une voie séparée comme les tramways et on met des parkings relais aux bouts de la ligne.
  • En centre-ville, on limite la vitesse pour ne pas mettre en danger cyclistes, piétons et adeptes de la trottinette.
  • On met en place un service de transport à la demande (minibus qui conduisent les habitants dans les zones non desservies par les lignes régulières, à l’heure de leur choix) pour compléter l’offre de transport en commun.
  • On met en place une zone à faibles émissions pour interdire les véhicules les plus polluants de circuler en ville.
  • On valorise les comportements les plus vertueux (système incitatif de récompenses, valorisation des initiatives…).
  • On encourage l’intermodalité pour permettre aux habitants de combiner plusieurs modes de déplacements (vélo + train, trotinette + bus…) et rendre l’offre de transports en commun plus attractive

Chiffres clés

  • 40 % des trajets quotidiens parcourus en voiture font moins de 3 km et sont deux fois plus polluants en milieu urbain que sur la route. (ADEME)
  • 25 millions de personnes affectées par le bruit des transports, dont 9 millions exposées à un niveau critique pour leur santé. (Anses)

Pour aller plus loin

p. 91 et s.