Planifier la ville pour les habitants, pas pour les voitures : l’exemple d’Utrecht (Pays-Bas)

Bien qu’étant déjà une ville très favorable au vélo, ces dernières années Utrecht a décidé d’aller encore plus loin et de réduire le nombre de voitures dans le centre-ville. Comment ? En supprimant des autoroutes urbaines, en proposant près de 33 000 places de stationnement vélo dans le centre, en facilitant et en sécurisant l’intermodalité entre le train et le vélo avec un nouveau parking et une multitude d’autres solutions. Découvrez tout cela dans cette vidéo.

Si vous vivez dans une ville qui n’a pas un bon plan vélo ou d’infrastructures cyclables de qualité, cette vidéo devrait vous inspirer…

Sous-titres disponibles en français grâce à Nicolas Amblard. Merci à lui.

Utrecht, une journée dans une ville cyclable et vivable, 2017. @Weelz - photographe Xavier CADEAU
Utrecht, une journée dans une ville cyclable et vivable, 2017. @Weelz – photographe Xavier CADEAU

Décourager les voitures

Utrecht est passée en cinq ans de 300.000 à 350.000 habitants, et les projections tablent sur 430.000 habitants à l’horizon de 2030. « Pour que cette croissance soit gérable, il nous faut miser sur le vélo. Par exemple, nous avons le projet de porter le parking de la gare à 33.000 places en 2025 : nous n’aurions jamais pu accueillir autant de voitures… » estime Frans Jan van Rossem. De là, une politique volontariste du « tout vélo ». Ainsi, au dernier changement de municipalité, en 2013, la nouvelle vice-maire, Lot van Hooijdonk, a affirmé avoir trois priorités pour sa ville : « cycling, cycling and cycling ». C’est alors qu’Utrecht a adopté son nouveau slogan « We all cycle » : « Nous pédalons tous ! ».

Extrait du reportage de Cécile Desjardins. Utrecht, capitale mondiale du vélo. Les Echos, 24 septembre 2019.

Vue du gigantesque parking à vélos d’Utrecht, 2019. @Mark Wagenbuur
Vue du gigantesque parking à vélos d’Utrecht, 12 500 places, achevé fin août 2019. @Mark Wagenbuur, 2019.

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