Rapport du Conseil d’orientation des infrastructures : une avancée

Remis le jeudi 1er février 2018 à la Ministre des Transports, le très attendu rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) marque une nouvelle étape dans la préparation de la stratégie du Gouvernement pour la mobilité du quotidien et une avancée avec la reconnaissance du rôle que le vélo et les modes actifs peuvent et doivent y jouer. Pour la première fois depuis près de 15 ans [1], l’Etat pourrait inscrire des financements en faveur du vélo et des modes actifs en face des objectifs qu’il a fixés. Si 12,5% de part modale du vélo en 2030 sont visés dans la stratégie pour la mobilité propre, aucun financement de l’Etat n’a été inscrit pour atteindre cet objectif ambitieux et rendu encore plus nécessaire par la pollution atmosphérique croissante et les sanctions européennes encourues par la France pour le non-respect de ses engagements.

Couverture du rapport.

La confirmation que le vélo et la mobilité active devraient être pris en compte non seulement dans la stratégie gouvernementale mais aussi dans la programmation budgétaire de la prochaine Loi d’orientation des mobilités et de la réalisation des infrastructures des prochaines années est déjà une avancée importante. Le scénario équilibré du rapport remis par le Président Duron et les membres du Conseil d’orientation des infrastructures avec un budget de 350 millions d’euros sur 4 ans est cependant en deçà des propositions de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) et du Club des villes et territoires cyclables qui, tous deux auditionnés par le COI, ont estimé à 200 millions d’euros par an les besoins financiers pour accélérer la transition vers une mobilité plus durable et équitable grâce au développement de l’usage du vélo et des modes actifs.

[1] Suppression des crédits d’Etat dans le cadre des plans de déplacement urbain dans la Loi de finances pour 2004.

Lire la suite sur le site de la FUB.

Pour en savoir plus