Mobilité durable VS tout-voiture : où en sont les grandes villes françaises ?

« La pollution de l’air est la 3ème cause de mortalité en France. Pour inciter les maires à agir face à cette urgence, Greenpeace France a évalué l’action de 12 grandes villes françaises sur la réduction du trafic automobile, une des causes majeures de cette pollution de l’air qui nous empoisonne.

Pour lutter contre la pollution de l’air, la majorité des grandes villes françaises doivent encore mettre en place des mesures courageuses pour réduire puis supprimer les véhicules polluants sur leur territoire. Elles doivent accélérer la mise en place d’alternatives à la voiture pour que la transition vers une mobilité durable ne laisse aucun citoyen et citoyenne de côté.

C’est ce que met en lumière le premier panorama de la mobilité durable réalisé par Greenpeace France, évaluant l’action en matière de transports des 12 plus grandes villes et agglomérations françaises : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse.

Avec l’appui du Réseau Action Climat, Greenpeace a évalué le positionnement de ces villes sur un abandon progressif des voitures diesel et essence, qui contribuent fortement à la pollution de l’air et aux changements climatiques. Cela passe par la mise en place de zones à très faibles émissions, dans lesquelles ne peuvent pas circuler les véhicules diesel et essence, d’ici 2025. Le panorama réunit également les points de vue d’une vingtaine d’associations locales de promotion du vélo et d’usagers des transports en commun sur trois enjeux phares de la mobilité durable pour les villes et métropoles :

  1. renforcement de l’offre de transport en commun,

  2. mise en place d’un réseau express vélo,

  3. incitations au changement de comportement vers une réduction de l’usage de la voiture individuelle. »

Source : Greenpeace France, Tout-voiture VS alternatives : 12 villes françaises passées au crible, publié le 27 juin 2018.

En savoir plus :

Jocelyne Just, pneumopédiatre, cheffe du service d’allergologie pédiatrique à l’hôpital Armand-Trousseau (Paris), dresse un bilan alarmant de l’impact de la pollution de l’air sur la santé.

Les ONG environnementales, d’une voix commune, lancent un dernier appel à l’exécutif et mettent sur la table leur propre projet de loi, qui repose sur 15 mesures phares pour se tourner résolument vers l’avenir.